Patinage de vitesse - CM
La requête
de Contin
08/12/13
18:42
Alexis Contin a terminé dixième du 5 000m,
dimanche à Berlin.
Au terme d'un week-end compliqué par la
fatigue et une blessure au dos, Alexis Contin exprime l'ardent désir d'avoir
son entraîneur avec lui aux Jeux.
Il taira son nom, mais remercie le chiropracteur italien qui lui a remis le dos d’aplomb jeudi soir. Ça n’a pas suffi pour qu’Alexis Contin s’exprime sur le 1 500m de Berlin le lendemain (20e), mais ce coup de main l’a aidé à tenir son rang dans la poursuite (7e) et, ce dimanche, dans le 5 000m (10e en 6’20’’44 d’une course remporté par son coéquipier chez BAM, le Néerlandais Jorrit Bergsma en 6’14’’82). A l’issue de cette quatrième Coupe du monde, et dans la perspective des Jeux Olympiques, le Malouin revendique l’apaisement avec sa fédération et la présence de son entraîneur à Sotchi.«Alexis Contin, comment jugez-vous ce 5 000m ?Ça ne s’est pas mal passé. Je ne suis pas dans un grand week-end mais je fais une grosse bataille avec Bob de Jong (champion olympique en 2006 sur 10000m, 3e en 2010). C’était bien de gagner la paire. Je réalise une super course jusqu’à trois tours, je suis sur des bases de 6’16’’... Je patine bien, mais je craque physiquement sur la fin.C’est justement sur 5 000m, première course des Jeux, que vous visez une médaille...On sera tous à égalité à Sotchi alors que, là, je suis celui qui court le plus. En poursuite, je me tape cinq tours ; la semaine dernière, il a fallu aller à Astana, un déplacement avec deux milles bornes de voiture, pour me qualifier sur le 10 000m. Aux Jeux, ce sera différent. Même si je n’ai pas pris de podium sur 5 000m cette saison, je tourne autour et je reste un des prétendants. Il faudra juste être dans un bon jour. Être plus frais. J’y crois !Quelle relation avez-vous avec Jillert Anema, votre entraîneur ?Je l’adore ! Il a montré qu’il ne faisait pas de différence aujourd’hui entre Bob de Jong, qui est dans son équipe depuis quatre ans, et moi. Mais il sera accrédité pour la Hollande aux Jeux et il me faut un coach français. Je le répète, c’est indispensable qu’Alain Nègre soit avec moi à Sotchi, qu’il me gère au quotidien. Sans lui, ça me parait du suicide en terme de résultat. J’aimerais que la fédération aille au moins une fois dans mon sens cette année. Elle n’est pas d’accord avec nous mais il faut mettre nos querelles de côté. Moi, j’ai fait mon job, je suis revenu parmi les meilleurs mondiaux. Je suis régulier... On n’a pas pris soin de nous pendant un an, qu’on se souvienne qu’on existe et qu’on nous chouchoute pendant la quinzaine olympique. Et puis, Alain nous connaît très bien Ewen (Fernandez) et moi, mais aussi Benjamin (Macé), qui traîne dans le milieu du roller depuis qu’il est tout petit. En qualifiant la poursuite, on a récupéré trois accréditations pour notre encadrement. Ça me semble normal qu’il soit notre entraîneur.»
Il taira son nom, mais remercie le chiropracteur italien qui lui a remis le dos d’aplomb jeudi soir. Ça n’a pas suffi pour qu’Alexis Contin s’exprime sur le 1 500m de Berlin le lendemain (20e), mais ce coup de main l’a aidé à tenir son rang dans la poursuite (7e) et, ce dimanche, dans le 5 000m (10e en 6’20’’44 d’une course remporté par son coéquipier chez BAM, le Néerlandais Jorrit Bergsma en 6’14’’82). A l’issue de cette quatrième Coupe du monde, et dans la perspective des Jeux Olympiques, le Malouin revendique l’apaisement avec sa fédération et la présence de son entraîneur à Sotchi.«Alexis Contin, comment jugez-vous ce 5 000m ?Ça ne s’est pas mal passé. Je ne suis pas dans un grand week-end mais je fais une grosse bataille avec Bob de Jong (champion olympique en 2006 sur 10000m, 3e en 2010). C’était bien de gagner la paire. Je réalise une super course jusqu’à trois tours, je suis sur des bases de 6’16’’... Je patine bien, mais je craque physiquement sur la fin.C’est justement sur 5 000m, première course des Jeux, que vous visez une médaille...On sera tous à égalité à Sotchi alors que, là, je suis celui qui court le plus. En poursuite, je me tape cinq tours ; la semaine dernière, il a fallu aller à Astana, un déplacement avec deux milles bornes de voiture, pour me qualifier sur le 10 000m. Aux Jeux, ce sera différent. Même si je n’ai pas pris de podium sur 5 000m cette saison, je tourne autour et je reste un des prétendants. Il faudra juste être dans un bon jour. Être plus frais. J’y crois !Quelle relation avez-vous avec Jillert Anema, votre entraîneur ?Je l’adore ! Il a montré qu’il ne faisait pas de différence aujourd’hui entre Bob de Jong, qui est dans son équipe depuis quatre ans, et moi. Mais il sera accrédité pour la Hollande aux Jeux et il me faut un coach français. Je le répète, c’est indispensable qu’Alain Nègre soit avec moi à Sotchi, qu’il me gère au quotidien. Sans lui, ça me parait du suicide en terme de résultat. J’aimerais que la fédération aille au moins une fois dans mon sens cette année. Elle n’est pas d’accord avec nous mais il faut mettre nos querelles de côté. Moi, j’ai fait mon job, je suis revenu parmi les meilleurs mondiaux. Je suis régulier... On n’a pas pris soin de nous pendant un an, qu’on se souvienne qu’on existe et qu’on nous chouchoute pendant la quinzaine olympique. Et puis, Alain nous connaît très bien Ewen (Fernandez) et moi, mais aussi Benjamin (Macé), qui traîne dans le milieu du roller depuis qu’il est tout petit. En qualifiant la poursuite, on a récupéré trois accréditations pour notre encadrement. Ça me semble normal qu’il soit notre entraîneur.»
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